En attendant les copains...

Entre midi et deux, en attendant que Nathanaël aille au basket et que la fête d'anniversaire, ensuite, commence, nous avons sortis, tous les deux, nos feuilles et nos crayons. Lui, toujours dans ses explorateurs, dessine un bateau en pleine tempête. Il lui reste à le colorier.
Moi, j'en termine avec celui que j'avais débuté lundi, à la plume et encre de chine. Pour pouvoir l'achever tranquille à la maison, j'ai "emprunté" la bouteille d'encre que mon collègue Philippe m'avait gentiment prêtée. Et voici :

Je sais pas ce que ça donnera agrandi, j'espère que ça collera...

Quelques mots sur ce dessin : comme le précédent, il m'a été inspiré par un manuel d'Histoire-Géo de CAP tout neuf, qui vient de sortir. Dans le bouquin, l'illustration n'est cependant pas  la photo d'un original, mais d'une litho, d'après Phil'. L'original, lui, est un dessin de Hodges, qui accompagnait Cook lors de son 2è voyage autour du monde. Il l'avait réalisé en janvier 1773, lors de la descente vers le pôle sud, quelques jours avant de passer le cercle polaire antarctique.

C'est vrai, en ce moment, je ne pense que voyages maritimes. Mais ce n'est pas d'aujourd'hui que j'aime cet univers. Etudiante et jeune enseignante, j'ai pas mal dessiné, au crayon de papier, des scènes de Vingt mille lieues sous les mers, d'après les illustrations de l'édition Hetzel. Attention n'allez pas croire que j'ai une édition originale chez moi, non, quand même pas !  Je me contentais de celle du livre de poche (oui, je sais, ça le fait moins...), qui reproduisait les illustrations de la célèbre maison aux livres rouges.
Je me souviens, aussi, que j'avais adoré la question d'Histoire moderne lorsque je préparais le CAPES, puisque c'était sur Les Européens et la mer, au XVIIIè siècle. Passionnant, même si la prof , Mme Hilaire-Pérez -dont tous les anciens étudiants se souviennent de son inimitable accent anglais quand elle citait un ouvrage ! - parlait trop d'économie... Mais, les cours de Mme Fayard, alors là, c'était autre chose !
C'était la séquence nostalgie... revenons au présent, et postons ce billet.